Jean-Charles Jego, Self Signal : Etre rentable pour attirer les investisseurs

Jean-Charles Jégo est le PDG de Self Signal, entreprise spécialisée en en signalisation, signalétique, enseigne et communication auprès d’entreprises et de collectivités.  Acteur de référence sur son marché, Jean-Charles Jégo a décidé de s’associer à GwenneG pour solliciter 100 000 euros, avec un taux d’emprunt à 6,5%.

Présentation. 

JC.Jego-SelfSignal

Présentez-nous votre de entreprise

Self Signal est un fabriquant de panneaux de signalisation routière. Nous avons une deuxième activité qui est davantage liée aux métiers de l’enseigne et de la signalétique, avec notamment des clients comme Super U, Leclerc, The Kooples…

 

1 800 clients et 32 ans d’existence. Quel est le chiffre qui vous rend le plus fier ?

1800 clients, c’est un chiffre dont nous pouvons être fier. Ce chiffre est d’autant plus important qu’il nous permet de ne pas nous mettre en danger vis à vis d’une éventuelle perte de clientèle. Le client le plus important représente 10% de notre chiffre d’affaires. De plus, nous avons une récurrence de 72 % de nos clients.

Mais 32 ans d’existence, c’est également un chiffre important qui montre la pérennité de l’entreprise.

 

Que représentent les marchés publics dans votre chiffre d’affaires ?

On s’équilibre avec 50% de collectivités publiques et 50% de secteur privé.

On travaille avec l’état à travers les DIR (Direction Interdépartementale des Routes) qui gèrent les routes nationales. On travaille également avec la région Bretagne – par exemple il y a 2 ans, nous avons réalisé la signalétique des lycées de Bretagne – et nous sommes aussi proches des métiers de l’enseigne.  On travaille avec les communautés de communes, les communes, et tout ce qui est parapublique – administration, armée, …

On travaille essentiellement sur des petits marchés. Notre panier moyen est de 930€.

Par exemple en 2016 nous avons réalisé 7,5M de CA en 8K factures.

 

Pourquoi une société comme la vôtre, avec un CA solide, fait-elle appel à une plateforme comme GwenneG ?

En 2010, nous avons connu un redressement judiciaire. Nous en sommes sortis en juin 2011. Nous étions auparavant sur des progressions à deux chiffres tous les ans. Une réduction des budgets par l’état en 2007 et la crise en 2008/2009 ont entraîné une baisse d’activité importante. Les chiffres ont commencé à stagner et baisser, et comme je n’avais pas de trésorerie, la seule solution était de se placer en redressement judiciaire pour pouvoir rééquilibrer la structure de l’entreprise. On est alors passé de 110 salariés en 2011 à 67 aujourd’hui.

 

Vous tablez sur une nette augmentation du CA d’ici 2020, comment comptez-vous vous y prendre ?

Sur les 2 dernières années, on récolte les fruits de ce que l’on a mis en place en termes de réorganisation et de repositionnement sur le marché. On a acquis certains marchés publics importants – qui s’étalent sur 4 ans – ce qui nous permet d’avoir une visibilité sur les 4 années qui arrivent. Malgré une légère baisse d’activités avec certaines collectivités cette année, nous avons une progression de chiffre de l’ordre de 10%. On anticipe alors 5% de progression sur les 3 années qui viennent.

 

Allez-vous baisser les coûts de production ?

On essaye de monter en volume sur certains produits, donc on baisse les coûts de production. D’où l’intérêt d’investir dans des machines plus performantes pour améliorer notre rentabilité.

 

Vous sollicitez les 100 000€ sur la plateforme GwenneG. Que comptez-vous faire de cet argent ?

Nous souhaitons acheter une fraiseuse à commande numérique. C’est une machine qui découpe des matériaux tels que les matières plastiques, l’aluminium, bois. Nous en avons principalement besoin pour l’aluminium en tôle fine.

C’est une machine polyvalente par rapport au laser, qui est limité en termes de matériaux.

Le but ici est d’intégrer des productions que l’on sous-traite aujourd’hui, et de pouvoir faire des choses qu’on ne sait pas faire actuellement : fabriquer des enseignes en volume par exemple. La fraiseuse à commande numérique produit davantage de volume que de découpe à plat, ce qui permet de découper des bords arrondis, donner du relief, etc.

Cette machine va nous permettre d’augmenter en rentabilité, puisque son temps de cycle est six fois plus rapide que d’autres plus anciennes.

 

Le taux d’emprunt à 6,5 : pour vous et les investisseurs c’est du gagnant- gagnant « win-win » ?

 C’est du win-win en effet. Si on veut que les investisseurs s’y intéressent, nous n’avons pas d’autre choix que d’être rentable.

 

Vous êtes déjà impliqué sur le territoire, vous étiez impliqué pendant 3 ans délégué départemental de produit en Bretagne. Le territoire, la solidarité en Bretagne c’est quelque chose qui vous parle ?

Je suis originaire de Bretagne, et plus précisément d’une ville des Côtes d’Armor qui a connu une baisse de son économie. Rennes de son côté reste une ville moyenne et je trouve qu’il est important de donner envie aux personnes de l’extérieur de venir à Rennes, ou ailleurs en Bretagne, grâce à une économie forte.

 

Conseilleriez-vous GwenneG à d’autres entrepreneurs ?

Oui, tout à fait. C’est une solution qui permet de s’affranchir des banques traditionnelles, frileuses de prêter de l’argent aux entreprises. GwenneG est une bonne solution pour montrer la solidarité mais aussi pour montrer qu’il existe d’autres solutions de financement que les plus traditionnels.

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