Récemment publié sur le blog crowdlending.fr, le baromètre du crowdlending 2016 illustre à lui seul l’engouement des entreprises pour ce nouveau mode de financement :
En 2016 sur un échantillon de 16 plateformes, ce serait plus de 600 projets à avoir été financés, 50% de plus qu’en 2015 soit un total de 83 millions d’euros prêtés !
Dans ces conditions, si des plateformes en ligne se mettent à tant prêter, ne font-elles pas le même travail qu’une banque ? En conséquence, face l’augmentation significative des quantités prêtées, ne doit-on pas y voir le signe d’une disparition lente mais certaine des emprunts bancaires ? Une extinction progressive de leur flambeau ? Et une sentence irrévocable ?
Nous sommes allés à la chasse aux idées reçues !
La banque, un acteur essentiel
Lorsqu’on entreprend, lorsqu’on met sur pied de nouveaux projets, le nerf de la guerre, c’est le financement. C’est un passage obligatoire sans quoi il semble tout à fait impossible pour une entreprise de poursuivre son développement.
En règle générale, face à cela, nous allons spontanément nous adresser à notre banque. Et c’est un bon réflexe !
Les banques proposent des solutions de prêts classiques et efficaces pour financer des besoins principalement matériels.
Notre conseiller nous connait bienet sera disponible pour nous au quotidien. Il connait nos forces, nos faiblesses, nos capacités à faire face aux aléas et grâce à cela, il est et restera notre interlocuteur privilégié.
Qu’en est-il du financement participatif ? N’est-ce donc qu’une banque Bis 2.0 ?
Tant que les banques nous suivent dans nos projets, tout va bien. Mais lorsque l’avenir s’assombri, ou lorsque nous cherchons à financer des postes que financent peu les banques, notamment des composantes du besoin en fonds de roulement, la situation peu vite se compliquer et les perspectives de lancement de nouveaux projets être compromises.
D’où le crowdlending ! Les plateformes de financement participatif offrent une solution de prêt rémunéré, remboursé mensuellement sur des échéances allant de 12 à 60 mois et, chez GwenneG tout au moins, pour des besoins allant de 5 000 à 1 000 000€.
Ces financements sont mis en place sans que ni caution ni garantie personnelle ne soit exigée. Pour autant, la mise en ligne d’un projet ne se fera pas sans de pointilleuses analyses notamment quant aux capacités de remboursement et aux perspectives de développement de l’entreprise.
Dans ce même objectif d’analyse, chez GwenneG, nos équipes veillent à rencontrer et échanger avec les dirigeants de l’entreprise emprunteuse. C’est là l’opportunité d’intégrer le facteur humain et le dynamisme des équipes dans l’évaluation de la solidité d’un projet.
Le financement participatif est donc un outil de financement permettant de solutionner des problématiques peu prises en charge par les banques : Dépense de communication, frais de recherche et développement, constitution d’un stock préalable au lancement d’un nouveau produit, financement d’une opération logistique…
Finalement, banques et plateformes présentent des solutions de financement plus complémentaires qu’opposées.
En revanche, soulignons que le crowdlending détient une exclusivité inégalée : c’est un excellent relais de communication pour l’entreprise qui emprunte.
Lorsqu’une campagne est lancée, c’est toute la communauté de prêteur qui découvre l’entreprise, ses projets, sa solidité financière, sa vision de l’avenir… C’est donc une porte qui s’ouvre à de potentielles synergies. Un prêteur initialement simplement désireux de soutenir l’économie de proximité et placer son argent « utile » pourra se révéler être un nouveau client ou un nouveau fournisseur.
Banque et Crowdlending : Même combat.
Finalement, loin d’entrer en choc frontaux, les banques et les plateformes travaillent ensemble et élabore même des solutions de co-financement pour mêler les avantages des deux organismes.
Et oui ! Souvenez-vous du bureau des saveurs financé sur GwenneG !
Lors de cette campagne, nous avions permis au bureau des saveurs d’emprunter 20 000€ (et ce, en seulement 5 jours !). Mais cette somme venait en complément de 30 000€ de financement bancaire et de 50 000€ de prêt croissance TPE sollicité auprès de la région bretagne