L’équipe de GwenneG ne se résume pas aux salariés de la structure et à Karim, le fondateur de notre plateforme. A nos côtés se trouvent des entrepreneurs bretons qui ont décidé de nous rejoindre dans cette belle aventure en devenant actionnaires de GwenneG. Nous avons décidé de vous les présenter.
Aujourd’hui, Marie-Laure Collet, dirigeante de Abaka.
Présentez-nous votre société
Abaka est une entreprise de ressources humaines externalisées, créée en 2002, qui couvre 3 pôles : le recrutement, l’évolution et le conseil. J’ai monté cette société après avoir fait le première partie de ma carrière à Paris. C’est aujourd’hui le plus grand cabinet RH de l’Ouest.
Etre une femme bretonne entrepreneur, c’est compliqué ?
Être une femme entrepreneur en Bretagne, ce n’est pas plus difficile qu’ailleurs. Au contraire. Le fait que la Bretagne soit une terre d’entrepreneurs pousse les femmes à être portées par la gente masculine qui a montré le chemin. Etre en Bretagne est une chances pour nous les femmes.
Et puis à partir du moment où l’on veut entreprendre, on peut réussir ou que l’on soit. Et puis être une femme, cela a également des avantages. Les femmes sont pragmatiques et ont plus de chances de réussir car elles savent que comme les hommes, elles peuvent se planter. Mais elles, elles savent que si c’est le cas, elles feront autre chose.
Qu’est ce qui vous a plus dans le projet GwenneG ?
C’est simple. J’ai trois passions : l’emploi, le territoire et l’innovation. Dans le projet Gwenneg, je vois ces trois sujets. Le crowdfunding est innovant sur le territoire, c’est une première à ce niveau. Il est également générateur d’emplois puisque la plateforme accompagne des projets tournés vers l’économie de notre territoire.
Je trouve ce projet génial, et il est porté par quelqu’un, Karim, qui est complètement décomplexé. Il parle de la Bretagne comme n’importe quel breton, il est brillant et se lance dans l’entreprenariat sans peur.
Comment voyez-vous l’évolution de l’économie et de l’emploi en Bretagne ?
Il n’y a qu’une chose qui puisse assurer le salut des entreprises, et qu’elles créent de l’emploi, c’est d’être les premières à amorcer leurs transformations numériques. Car lorsque l’on va abandonner la notion des territoires et des emplacements géographiques, on aura compris que l’on pourra travailler, que l’on soit en Corse ou à Plougastel-Daoulas, avec le monde entier. Bon, c’est surtout vrai pour les métiers de services, mais pas que…
La population va continuer à augmenter. Il faudra désengorger les emplois métropolitains vers les campagnes ou au bord de la mer. Les terres où il fait bon vivre seront alors extrêmement prisées. La Bretagne a une belle carte à jouer.
Avez-vous songé à vous installer à Paris ?
Non. Je suis très fière d’avoir mon entreprise en Bretagne.