Lancée en août 2015 par Loïg et Kévin à Saint-Malo, l’entreprise Lokefoil propose des foils dédiés aux windsurfs adaptables aux planches du marché. L’affaire est déjà belle mais pour passer la vitesse supérieure, et investir dans de l’outillage, l’entreprise a besoin de fonds. Présentation.
Lokefoil, c’est l’histoire de deux compères passionnés de planche à voile, Loïg et Kévin, qui voulaient donner une nouvelle dimension à leur discipline préférée. Leur idée : installer un foil (une pièce de carbone positionnée à la place du traditionnel aileron) sur les planches qui permettrait de voler sur l’eau. Le mythe d’Icare revisité. On exagère à peine.
Idéal pour naviguer à pétoleouchnok
Heureusement pour eux, Loïg et Kévin ne se sont pas brulés les ailes, comme l’autre idiot qui n’a pas voulu écouter son papa Dédale. Au contraire. Après 3 années de recherche et de développement, ils ont réussi à mettre au point leur foil en matériau composite, adaptable à toutes les planches et capable de décoller dans des vents faibles. Idéal donc, même si l’on se retrouve à tirer des bords à pétoleouchnok. Les planchistes navigueront désormais sur un coussin d’air sans subir les secousses du clapots… En gros, grâce à Lokefoil, on passe de la suspension d’une 2 CV à celle d’une berline allemande. Wir lieben !
Un projet solide comme du granit
Sur la papier tout semble beau, et rassurez-vous, ça l’est vraiment. Niveau assurance anti-pipeau, on fait en effet difficilement mieux. Le foil Envol 2016, c’est le nom du produit, est le fruit d’une collaboration unique, mais collective, avec le gratin de la planche à voile dont Pierre LE COQ, médaillé de bronze au JO 2016. Pas la peine d’ergoter donc sur la crédibilité du projet. C’est du granit breton.
Tout fonctionne donc pour le mieux, le produit c’est du sérieux, mais Lokefoil doit maintenant accélérer. La raison ? Le foil rentre désormais dans le circuit sportif. En France, avec l’accord de la FFV et l’an prochain au niveau international de la PWA. Les opportunités vont donc être nombreuses pour l’entreprise malouine. Lokefoil ne doit pas se louper.
Aussi, pour continuer à fabriquer un produit 100% Breton (les foils sont développés, fabriqués et vendus à St MALO), Loïg et Kévin ont besoin d’outillage et de 10 000 euros. Aujourd’hui La campagne s’envole alors, on attend la dernière vague de soutien !